• Pour la communauté de l'Arbre à Mots de ff cette semaine, Jill Bill a proposé le mot : Bocalçon. Voici ma participation. Merci à ff d'avoir illustré le texte.

     

     

     

     709) bocalçon

     

     

     

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  • Pour la communauté de l'Arbre à Mots de ff, le mot choisi cette semaine est l'Epouvaffreux d'AnnielaMarmotte. Comme on est en pleine période d'Halloween, j'ai écrit un texte en rapport avec ce thème.

     

     

     

    Minuit sonnait. Un petit groupe de quatre amis s'assirent autour du feu. Ils avaient décidé de fêter Halloween différemment des autres années. En effet, ils voulaient passer le 31 octobre à camper dans la forêt qui se trouvait en dehors de la ville.

     

    « Dites, fit Sandra, vous ne connaitriez pas une histoire d'épouvante ? »

     

    Elle regarda autour d'elle mais ses amis secouèrent la tête négativement.

     

    « Moi j'en ai une, annonça Luna. C'est l'histoire de l'Epouvaffreux.

    -L'Epouvaffreux ? C'est quoi encore cette histoire, demanda Charlie.

    -Je paris que c'est encore une histoire avec un épouvantail, ajouta Adrien.

    -Peut-être. Mais ce n'est pas n'importe quelle histoire d'épouvantail. Parce que c'est une histoire vrai qui c'est passée ici même. Dans cette forêt. »

     

    Elle alluma la lampe torche qu'elle s'était placée sous le visage pour donner plus d'effet à son histoire. Charlie sursauta.

     

    « Il y a plus de cinquante ans, commença Luna, un homme vivait dans la maison en bois qu'il y a dans cette forêt. Il s'agissait du vieux Jacques. C'était un homme solitaire qui refusait de se mêler aux habitant de la ville. Un jour, deux chasseurs qui se trouvaient à proximité de sa maison, ont retrouvé un corps. Il s'agissait du vieux Jacques. Il avait été tué la nuit d'Halloween, mais le plus étrange, était qu'il se tenait debout, attaché à un morceau de bois et portait des vêtements tel un épouvantail. Il avait été changé en Epouvaffreux. Il a été dit qu'il s'agissait d'un règlement de compte. Et depuis, chaque année, la nuit d'Halloween, le vieux Jacques vient hanter la forêt pour retrouver les personnes qui l'ont tué et se venger en les changeant à leur tour en Epouvaffreux. »

     

    Tout à coup ils entendirent le bruits d'une feuille craquer sous des pas. Tous se retournèrent vers le bruit, une expression de peur sur le visage.

     

    « C'est l'Epouvaffreux ! Cria Adrien. »

     

    Ils se levèrent en même temps en se bousculant et coururent le plus vite possible pour échapper à l'Epouvaffreux. Seule Luna était toujours assise, éteignant sa lampe torche et la rangeant tranquillement dans son sac. Un jeune garçon de son âge apparut devant elle, tenant un grand sac dans ses bras.

     

    « Salut Lucas. Tu as finis ta collecte de bonbons ? Demanda Luna. Tu n'es pas trop vieux pour ça.

    -On n'est jamais trop vieux pour les bonbons, déclara-t-il en s'asseyant à côté d'elle. Où sont les autres ?

    -Ils ont cru que tu étais l'Epouvaffreux et se sont enfuis en courant.

    -L'Epouvaffreux ? Fit-il en mangeant un bonbon. Ce n'est pas le film qu'on a été voir la semaine dernière ? »

     

    Luna plongea la main dans le sac qu'il lui tendait et attrapa une friandise.

     

    « Il était génial ce film, répondit-elle avec un immense sourire. »


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  • Cette semaine pour la communauté de L'Arbre à Mots de ff, le mot proposé est le Sotoportrait de M'annette. Je vous présente un texte que j'ai écrit. Merci à ff pour avoir illustré cette histoire sous forme de BD. 

     

     

     

    Un jour, il y a bien longtemps, un homme du nom de So To inventa un drôle d'objet. Un pinceau qui permettait de rendre vivant tout ce qu'il peignait. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le petit chien qu'il avait peint s'était détaché de la toile pour se mettre à courir autour de lui. Il venait de créer un Sotoportrait. Au début, ses peintures n'avaient rien d'originales. Des chiens, des chats, ou des oiseaux sortaient de ses toiles. Mais au bout d'un moment, cela ne suffisait plus à So To. Il laissa alors vagabonder son imagination et décida de peindre un drôle de cheval. Un cheval ailé qu'il nomma Pégase. Plus tard, il peignit un petit bonhomme aux oreilles pointues qui tenait dans le creux de sa main. Il l'appela Lutin. Mais il ne s'arrêta pas là. Il peignit une toute petite femme avec des ailes qu'il baptisa fée, ainsi qu'un immense lézard ailé qui crachait du feu. C'était un dragon. Il continua ainsi jusqu'à son dernier jour à créer des animaux fantastiques, qui encore aujourd'hui peuple notre imagination.

     

     

     

    684) sotoportrait


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  • Pour la communauté de l'Arbre à Mots de ff, le mot proposé cette semaine est le : Caméléïdoscope de Pierre. Cette fois-ci, j'ai décidé d'écrire un texte en plus de faire un dessin.

     

     

     

     

    Mais qu'est-ce que je faisais là, me demandais-je pour la centième fois. Pourquoi il avait fallu que je l'ouvre ? Tout avait commencé ce matin pendant la récrée. Tommy nous racontait une histoire que son grand-père lui avait dit la veille. Il paraitrait qu'un monstre vivait depuis des siècles dans la forêt. Le Caméléïdoscope.

     

    « C'est vrai, avait ajouté Tommy. Mon grand-père l'a vu quand il avait dix ans. »

     

    Je levais les yeux au ciel. Mais bien sûr. Un monstre qui vivait dans la forêt. Et pourquoi pas les vampires et les zombis tant qu'on y est.

     

    « Il n'y a aucune preuve scientifique que ça existe, marmonnais-je. C'est ridicule.

    -Tu traites mon grand-père de menteur ? S'énerva Tommy en s'approchant de moi.

    -Disons qu'il a beaucoup d'imagination. »

     

    Greg éclata de rire. Lui, n'importe quelle dispute l'amusait. Et vu la tête qu'il faisait, il préparait un mauvais coup.

     

    « Je te paris tout mon argent de poche que tu ne pourras pas rester deux heures tout seul dans la forêt, annonça-t-il.

    -C'est n'importe quoi.

    -T'as la trouille, me lança Tommy.

    -J'ai pas la trouille !

    -Bon, t'acceptes le pari où pas ? S'impatienta Greg. »

     

    J'acquiesçais. Après tout qu'est-ce que j'avais à perdre. Et puis je n'avais rien à faire après les cours. Les devoirs pouvaient bien attendre.

     

    « Alors on se retrouve ce soir à neuf heures devant l'entrée de la forêt, fit Tommy. »

     

    Greg se frotta les mains, s'imaginant déjà gagner le pari. La sonnerie retentit, indiquant qu'il était l'heure de retourner en classe. Je n'arrivais pas à suivre le cours (c'était des maths, alors que j'écoute où pas, c'était le même résultat). Je ne pensais qu'au pari. Ce soir, à neuf heures. A neuf heure, il faisait nuit ! Dans quoi je m'étais embarqué. La journée passa bien trop vite à mon goût et je me trouvais à présent devant l'entrée de la forêt avec Greg, Tommy et les autres. Je regardais l'endroit. Il faisait sombre. Très sombre. J'avais l'impression qu'on ne voyait pas à plus de deux mètres. Heureusement que j'avais pris une lampe torche avec moi.

     

    « Tu peux toujours abandonner, ricana Tommy. »

     

    Je secouais violemment la tête. Hors de question que je passe pour le trouillard. Je laissais mon vélo contre un arbre et commençais à m'enfoncer dans la forêt.

     

    « N'oublie pas ! Cria Greg. Deux heures ! »

     

    Ouais, ouais. Je sais. Je sortis la lampe torche de mon sac à dos et continuais à avancer. Après plusieurs centaines de mètres, je décidais de m'arrêter. Ici, ça devrait aller. Je m'assis contre un arbre et attendis que le temps passe. Je soupirais, pas très rassuré. Mais qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir se passer ? Au pire j'entendrais une chouette et rien d'autre. Cinq minutes, puis dix minutes. Encore plus d'une heures à attendre. Qu'est-ce que j'allais faire pendant tout ce temps ? Je resserrais un peu plus ma veste sentant le vent se lever. Un quart d'heure. J'entendis soudain un bruit derrière moi. Comme des feuilles que l'on écrasait. Je me levais et regardais derrière moi. Il n'y avais rien. Surement le fruit de mon imagination. J'entendis de nouveau ce bruit. Mais cette fois, il semblait se rapprocher. Je vis les buissons bouger. Tout à coup, un loup en sortit. J'étais pétrifié. Je voyais l'animal devant moi, qui semblais prêt à me bondir dessus. Il avait les babines retroussées, ses crocs brillaient avec la lumière de la lune. Il lâcha un grognement, s'apprêtant surement à se servir de moi comme diner. Je reculais, doucement pour ne pas qu'il bondisse sur moi. Je sentis mon pied buter sur la racine d'un arbre et je me retrouvais allonger sur le dos. Le loup me sauta dessus. Je fermais les yeux et vis mes douze années défiler.

     

    Un rugissement retentit soudain dans toute la forêt. Cela ne ressemblait en rien à un humain ou à un animal. J'ouvris les yeux et vis le loup se faire repousser violemment par un autre animal. Devant moi se trouvait un animal que je n'avais jamais vu auparavant. On aurait dit qu'il était tout droit sortit d'un livre fantastique. C'était le Caméléïdoscope. Il ressemblait à un lézard géant. Il était un peu plus grand qu'un cheval et avait des ailes immenses. Sa peau était de toutes les couleurs. Du vert, au bleu, en passant par le jaune. Il ouvrit la gueule et se mit à rugir, mais il n'y avait rien d'effrayant. Je m'avançais un peu et lui caressa la tête. Il se coucha à terre comme pour me dire de monter sur son dos. Ce que je fis. Il se redressa et prit son envol à toute vitesse. J'eus tout juste le temps de m'accrocher à son cou pour ne pas tomber. Je me retrouvais maintenant à plusieurs centaines de mètres dans le ciel. Je pouvais voir toute la ville d'en haut. Arrivé au dessus de Tommy et des autres, l'animal lâcha un autre cri. Je vis alors tout le petit groupe partir en courant et en criant de peur. J'éclatais de rire. Qui était le trouillard maintenant ? Nous volâmes encore quelques instants jusqu'à ce que le Caméléïdoscope se pose à terre à l'endroit où il avait décollé. Lorsque je descendis de son dos, il s'envola loin dans le ciel. Je pris mon sac et sortis de la forêt. Je grimpais sur mon vélo et pris la route en direction de chez moi. Un immense sourire aux lèvres, j'avais maintenant la tête remplie des images que j'avais vu dans le ciel.

     

     

     

    671) Caméléïdoscope


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    Un one-shot sur le thème de Noël. C'est un petit moment entre Hermione et Drago pendant le bal de Noël dans le tome 4.



    Le Bal de Noël




    « Tu ferais bien de rejoindre Vicky, il va se demander où tu es passée, cracha Ron.

    -Arrête de l'appeler Vicky. »


    Hermione bondit brusquement de sa chaise et s'en alla en courant de la Grande Salle. Jamais elle n'aurait cru que Ron puisse lui dire ça. Comment osait-il dire qu'elle fraternisait avec l'ennemi ! Qu'elle trahissait Harry en acceptant d'aller au bal avec Viktor Krum ! Ron avait était pourtant le premier à l'admirer lors de la coupe du monde de Quidditch et lorsque que les élèves de Durmstrang sont arrivés à Poudlard. Il voulait à tout pris avoir son autographe, se comportant comme une vulgaire groupie. Si Ron avait vraiment l'intention d'aller au bal avec elle, il aurait dû y penser avant de se faire rejeter par Fleur Delacour et de ne surtout pas lui dire ‘Hermione, tu es une fille !’


    « Idiot ! Sanglota-t-elle. »


    Ses pas la conduisirent près du lac. Elle s'y était rendue sans s'en rendre compte. Au loin, elle pouvait entendre la musique qui venait de la Grande Salle. Bien sûr, la fête continuait sans elle. Ce n'était pas comme si elle devait manquer à quelqu'un. Surtout pas à Ron. Une fois arrivée au niveau du lac, elle se laissa tomber par terre. Elle plia les genoux, passa ses bras autour et regarda le lac. Des larmes continuaient de couler sur ses joues. Elle resta ainsi sans bouger pendant plusieurs minutes. Des bruits de pas se firent soudain entendre derrière elle. Elle se retourna vivement et vit Malefoy arriver. Ce n'est pas vrai ! Il ne manquait plus que lui. Elle était suffisamment mal comme cela, sans que Malefoy n'en profite pour se moquer d'elle.


    « Granger ! Qu'est-ce que tu fais là ? »


    Hermione renifla et tourna la tête, tentant de cacher ses yeux rouges et essuyant violemment ses larmes. Elle refusait qu'il la voie dans cet état.


    « Quoi ! Tu pleures ! Se moqua-t-il. »


    D'autres bruits de pas se firent entendre et une voix aiguë s'éleva de derrière les buissons. Cette voix appartenait à Pansy Parkinson.


    « Drago ! Appela Pansy.

    -Merde, marmonna Malefoy. »


    Il regarda autour de lui, un peu plus paniqué à chaque instant. Les feuilles des buissons bougèrent de plus en plus, indiquant que Pansy se rapprochait d'eux. Malefoy se dirigea vers Hermione et lui attrapa le bras.


    « Lève-toi, lui ordonna-t-il. Allez, dépêche-toi !

    -Malefoy ! Lâche-moi ! »


    Mais il ne l'écouta pas et la força à se lever. Il alla vers l'arbre le plus proche, tirant de force Hermione derrière lui.


    « Je t'ai dit de me lâcher !

    -Mais tais-toi bon sang ! »


    Malefoy tint fermement la jeune Gryffondor dans ses bras et posa sa main sur la bouche de cette dernière, l'empêchant de parler. Celle-ci tenta tant bien que mal de se débattre. Elle regrettait d'avoir laissé sa baguette dans son dortoir. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui arriver ce soir, avait-elle pensé quelques heures plus tôt en se préparant. Quelle idiote elle avait été ! Elle allait s'apprêter à le mordre, mais se figea tout à coup quand Pansy arriva à leur niveau.


    « Drago ! Appela-t-elle. Drago, où es-tu ? Dragonichou ! »


    Dans toutes autres circonstances, Hermione aurait éclaté de rire. Mais pour l'instant, elle devait trouver un moyen pour qu'il la lâche. Elle garda quand même en tête le nouveau petit surnom de Malefoy, espérant que cela lui serve un jour. Alors qu'ils étaient toujours caché par l'arbre, Pansy passa à côté d'eux sans les voir. Elle s'éloigna petit à petit, continuant d'appeler le Serpentard. Une fois qu'elle eut disparu, Malefoy soupira et s'empressa de lâcher Hermione qui s'éloignait vivement de lui, lui lançant le regard le plus noir qu'elle pouvait.


    « T'es malade où quoi ! S'énerva-t-elle. Qu'est-ce qu'il t'a pris de faire ça ? »


    Malefoy grimaça et s'essuya la main sur son pantalon.


    « De quoi tu te plains ? C'est moi qui vais me retrouver avec tes microbes de Sang-de bourbe.

    -Tu n'es vraiment pas croyable ! S'énerva de plus en plus Hermione. C'est toi qui m'empêchais de bouger. Et pourquoi d'ailleurs ? Qu'est-ce que ça pouvait te faire si Parkinson me voyait ? »


    Lui-même ne le savait pas. Lorsqu'il avait entendu Pansy arriver vers eux, il avait paniqué et avait fait la première chose qui lui était passé par la tête. Hermione soupira, lui tourna le dos et commença à repartir vers le château.


    « Pourquoi pleurais-tu tout à l'heure ? Demanda soudainement Malefoy. »


    La jeune fille se retourna vers lui.


    -Et toi ? Pourquoi te cachais-tu de Parkinson ? Elle n'était pas censée être ta cavalière Dragonichou ? »


    Elle était entrain de se moquer de lui ouvertement et ça, il refusait de la laisser faire.


    « Krum a enfin reprit ses esprits et s'est rendu compte que tu n'en valais pas la peine. Après tout c'est vrai, qui voudrait de toi ?

    -Tu me dégoûtes Malefoy. »


    Elle sentit ses yeux lui piquer. Non ! Elle ne devait surtout pas pleurer devant lui. Elle n’allait surtout pas le laisser la ridiculiser. Une autre chanson se fit entendre. Et vu l’heure qu’il était, il devait sûrement s’agir de la dernière danse. Hermione soupira violemment.


    « La dernière danse, dit-elle. Je devrais être à l'intérieur avec mes amis mais au lieu de ça, je suis avec toi. C'est vraiment la pire soirée de toute ma vie. »


    Elle s'apprêta à retourner au château lorsque Malefoy lui attrapa le bras. Et la fit se retourner.


    « Qu'est-ce que tu veux encore ? Demanda Hermione, exaspérée.

    -Comme tu l'as dit, c'est la dernière danse et ça m'étonnerait que tu arrives à la Grande Salle avant que ça ne soit finit. »


    Il la rapprocha un peu plus de lui et posa sa bras autour de sa taille, tandis que l'autre prit sa main.


    « Qu'est-ce qu'il te prend ? S'indigna Hermione. Tu es malade !

    -De toute façon notre soirée est gâchée, alors autant profiter de cette dernière danse. »


    Hermione acquiesça, pas très sûre de ce qu'il se passait et essaya de se décontracter. Après tout ce n'était qu'une danse. Qu'est-ce qu'il pouvait y avoir de mal là dedans ? Sauf que cette danse était avec Malefoy et qu'elle fraternisait réellement avec l'ennemi, pour reprendre les propos de Ron. Non, il était hors de question qu'elle pense à lui maintenant. Malefoy la rapprocha alors un peu plus de lui.


    « Si jamais tu dis à quelqu'un ce qu'il s'est passé... Commença-t-il.

    -Comme si j'allais m'en vanter. »


    Mais qu'est-ce qu'il lui prenait tout à coup. Il danser avec Granger ! Granger ! Sang-de-bourbe, Miss-je-sais-tout et en plus la meilleure amie de Potter. Si son père le voyait, il le tuerait. S'il n'avait pas de crise cardiaque avant. Drago avait eu envi de danser avec elle au moins une fois dans la soirée depuis qu'il l'avait vu descendre les escaliers et rejoindre Krum. Pour une fois il n'avait trouvé aucune insulte à lui dire.


    Ils se mirent tous les deux à danser, au rythme de cette musique lente qu'ils entendaient au loin. Et petit à petit, tous les deux commencèrent à se laisser aller, oubliant qu'ils dansaient avec l'ennemi. C'était étrange, mais pour une fois, le temps de cette danse, ils se rendirent compte qu'ils voulaient jouer le jeu et prétendre ne par être ennemis, ne pas être Serpentard ou Gryffondor, ne pas être Granger et Malefoy. La musique se termina, indiquant la fin du bal. Tous deux avaient arrêté de danser, mais ne s'étaient pas pour autant séparés. Ils étaient encore dans se moment où ils avaient oublié qui ils étaient et avec qui ils étaient. Drago rapprocha son visage d'Hermione, jusqu'à ce que leur lèvre ne soit plus qu'à quelques centimètres l’une de l’autre. La distance entre eux diminua un peu plus jusqu'à ce que leurs lèvres finissent par se toucher. Ils s'embrassèrent quelques instant, refusant de se séparer. Mais ils furent bien vite retourné à la réalité lorsqu'ils entendirent des éclats de rire et des voix se rapprocher d'eux. Probablement quelques élèves qui ne voulaient pas que leur soirée se termine. Hermione et Drago se séparèrent, tentant de mettre le plus de distance possible entre eux. Mais qu'est-ce qui avait bien pu leur passer par la tête. Ils étaient ennemis et rien d'autres. Hermione sentit le sang lui montait et aux joues et regarda le sol, refusant de poser le regard sur le Serpentard. Celui-ci ne se sentait pas mieux, regardant partout autour de lui sauf la jeune fille.


    « Je crois que je ferais mieux de partir, dit Hermione avec une petite voix.

    -Moi aussi, répondit rapidement Drago. »


    Ils partirent en prenant des directions opposées, ne voulant surtout pas regarder l'autre. Si le cerveau d'Hermione avait fonctionné convenablement, se dit-elle, elle l'aurait giflé et insulté de tous les noms. De quel droit avait-il osé faire cela ? Son premier baiser et il fallait que se soit avec lui. Pourtant, malgré que se soit Malefoy, elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Et le pire, c’était qu’elle avait aimé ce baiser. C'était un secret qu'ils allaient partager toute leur vie. Elle posa ses doigt sur ses lèvres tout en continuant de sourire et en se disant que finalement sa soirée n'avait pas été aussi gâché que ça.


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